Le monde de la gastronomie est en deuil devant l’annonce de la mort d’un chef cuisinier de renommée internationale à la suite d’un cancer.
Le cuisinier de renommée internationale Joël Robuchon est décédé lundi à Genève à l’âge de 73 ans, à la suite d’une longue lutte contre le cancer.
Né à Poitiers, le 7 avril 1945, il est devenu l’un des chefs les plus décorés du monde. Il exploitait des restaurants à Bangkok, Bordeaux, Hong Kong, Las Vegas, Londres, Macao, Monaco, Montréal, Paris, Singapour, Taipei, Tokyo et New York, qui comptaient au total 32 étoiles Michelin, soit le plus grand nombre de chefs au monde.
Mais il a failli ne pas entrer dans le monde culinaire. A l’âge de 12 ans, il fréquente un séminaire des Deux-Sèvres, avec l’intention d’entrer dans le sacerdoce. Mais, en aidant les religieuses à préparer les repas, il a découvert son penchant pour la gastronomie.
Trois ans plus tard, il commence son apprentissage de chef pâtissier auprès du chef Robert Auton, au Relais de Poitiers à Chasseneuil-du-Poitou. En 1974, il prend son premier poste de chef cuisinier à Concorde Lafayette, où il dirige une équipe de 90 personnes.
Il obtient le titre de Meilleur Ouvrier de France en 1976, remporte les deux premières de ses 32 étoiles deux ans plus tard, en tant que chef cuisinier à l’hôtel Nikko. Son troisième est venu en 1984, pour son propre restaurant, le Jamin. Il a été salué Cuisinier du siècle par Gault Millau en 1990.
Six ans plus tard, à 51 ans, il abandonne la restauration haut de gamme au profit d’une cuisine plus simple et plus décontractée, inspirée par l’ambiance conviviale des bars à tapas. Il a ensuite dupliqué son concept de cuisine Atelier (atelier) dans le monde entier.
Son dernier lieu de rencontre était un bar-restaurant-pâtisserie-restaurant inspiré du Japon qui a ouvert ses portes à Paris au printemps.